Exploration [Libre]

Sujet: Exploration [Libre] Mer 7 Jan 2009 - 18:58

Idril aimait la forêt. Pas autant ques ses plaines calmes et indolentes mais elle aimait voir les arbres se plier au fur et à mesure du temps, au gré du vent et apercevoir du coin de l'oeil les oiseaux qui virevoltaient dans les branches.
Elle marchait depuis un moment, en quête de nouvelles plantes à remèdes, mais aussi pour trouver un moment de calme. Elle avait pourtant emporté sa double lame, lacée dans son dos, par prudence. C'était une magnique arme, avec un manche en ivoire gravé, et pourvu de deux lames courbées en bout, à chaque extrémité du manche. Elle était dure à manipuler mais très gracieuse, et au bout d'un certain temps d'entraînement, Idril avait adopté un style particulier, privilégiant l'attaque mais protégeant sa garde.
Ses ailes de fées quasiment atrophiée par une malformation de naissance, s'agitaient au rythme du vent, comme si elles avaient voulu s'envoler, malgrè leur déformation.
Apercevant une herbe intéressante, Idril dégagea sa double lame et s'en servant tel un balancier, coupa net la plante. Puis elle s'arrêta, regarda autour d'elle avec indifférence, puis inquiétude.

*Normalement, ses genres de plantes ne poussent pas dans la région. Je ne m'étais pas rendue compte que j'étais partie aussi loin des plaines. Où puis-je bien être?*

Paniquant, légerement, déplorant son sens de l'orientation nul, elle essaya de se repérer vainement et de se souvenir de son trajet. Puis, se résignant, elle décida de s'asseoir au pied de l'arbre le plus proche pour attendre une rencontre miraculeuse.

Sujet: Re: Exploration [Libre] Jeu 22 Jan 2009 - 0:22

Tàri est arrivée il n'y a pas longtemps sur les terres d'Alhambra, étant partie de ses terres natales, la jeune femme parcours depuis ce jour là les alentours,en quête d'un endroit où elle pourrait se sentir heureuse, même si elle doute être un jour heureuse a un seul endroit. Elle a besoin de voyager, de découvrir, après être resté plus de 17 ans a un seul et même endroit, elle n'en peut plus de rester sédentaire. Elle a une préférence certaine pour les bois et les forêts, touffue ou non, cela lui importe peu, mais elle aime se promener au milieu des arbres et des animaux de la forêt De plus, dans les bois, il est beaucoup plus facile de passer inaperçu, de pouvoir observer les autres et d'en connaître plus sur des éventuels ennemis. Tàri a prit l'habitude de voyager beaucoup plus a travers les bois, mais quand il n'y a pas le choix, elle empreinte un autre chemin. Elle a appris a s'orienter grâce au soleil le jour, a la mousse des arbres ect, et aux étoiles la nuit. Cela s'apprend comme tout dans la vie, cela demande de la patiente.

Tàri marche d'un pas calme, mais actif. Ses cheveux chatains attaché et remonter pour ne pas être gênée par ceux-ci. Elle porte un haut fait en cuir, fait main par elle même, et elle porte également un pantalon de couleur plus claire et des bottes également en cuir. Une ceinture de la même couleur brune foncée que ses bottes est placée au dessus de son haut, et y est attaché le fourreau de son poignard a sa droite. A sa gauche est attaché soigneusement son épée, fine et sans fourreau, immédiatement prête en cas de problème. Son " manche " est fait en ivoire et la lame fine, mais très solide. Des inscriptions y sont gravé dans cette belle langue qu'est l'elfique, il y est marqué : Atra esterni ono thelduin, mor'ranr lìfa unin hjarta onr, un du evarinya ono varda. Que la chance t'accompagne, que la paix règne dans ton coeur , et que les étoiles.

La jeune femme observe depuis un moment une fée ayant dans son dos une épée double. Elle la regarde, tapie dans l'ombre de la forêt. Visiblement, elle ne semble pas fort savoir où elle se trouve, ce n'est pas Tàri qui pourrait l'aider, venant d'arriver dans le coin.. Ayant l'expérience vécue que quand on reste longtemps cachée, on finit par être découvert, la jeune femme sorti calmement de sa cachette. Elle n'aime pas la compagnie, parler n'est pas son fort, et encore moins aider les autres. Elle est habituée a se débrouiller seule depuis longtemps, alors quand elle rencontre d'autres êtres vivants en dehors des animaux de la forêt, elle ne sait jamais comment faire, comment s'y prendre... Il y a du soleil aujourd'hui, quelques nuages dans le ciel viennent mettre du blanc dans tout ce bleu. Le soleil a vite fait de mettre Tàri a découvert. Alors elle sort, marche comme si de rien n'était, comme si elle passait par là seulement a l'instant, et approche de la fée assise plus loin.

Sujet: re: exploration [libre] Ven 30 Jan 2009 - 20:46

Si Idril se sentait perdu et légèrement angoissée, elle essayait de ne rien laisser transparaître. Pourtant de nature émotive, et assez imaginative, elle se tournait en boucle tel un caleidoscope infernale des scénarios catastrophes et meutres tous plus horribles les uns que les autres.
Ce qui avait pour effet, très prévisible d'augmenter encore son stress et de la faire sursauter au moindre bruit. Tendant toujours l'oreille, au cas où un de ses scnéarios se réaliseraient, même si c'était très peu probable, elle s'empêchait de se retourner toutes les trois secondes pour vérifier si un monstre assoifé de sang ne se tenait pas derrière elle en embuscade, attendant une erreur fatale de sa part.
Elle se montait vraiment la tête. Tout l'enjouement qu'elle avait ressenti précedemment durant sa recherche d'herbes médicinales avait disparu et avait progressivement mais inévitalement été remplacé par une terreur sourde, injustifiée.
Lorsqu'elle entendit les premiers pas, elle crut un moment à un tour de son imagination déformée par la peur. Puis, se concentrant, faisant abstraction de son coeur battant la chamade, si vite qu'il aurait pu sortir de sa poitrine pour s'écraser contre le tronc de l'arbre d'en face, elle reconnut sans doute possible des mouvements tout ce qu'il y avait de plus humain. Cette pensée sembla la rassurer pendant quelques temps, puis son visage se rassombrit en songeant que l'assassin pouvait très bien être humain, un tordu psychopate qui la guettait depuis un moment. En fait c'était plutôt elle qui passait pour une tordue, et elle aurait voulu en rire, si seulement elle n'avait craint de s'étrangler avec son rire.
N'osant toujours pas se retourner, elle se repassa les scénarios dans sa tête, ce qui n'était pas franchement malin. Puis entendant distinctement une respiration, que ses sens affolés avaient traduits en un souffle rauque et rêche, elle n'avait plus tenu. Elle bondit sur ses pies, la double lame en garde, et d'une main agile, accentuée par ses accès de peur, elle la fit tournoyer autour d'elle en cercle, puis attendant la molle résistance de la chiar, qui ne vint pas, elle se retourna enfin.
Au passage, sa lame extérieure trancha durment une branche, et encore une fois l'imagination débordante d'Idril lui fit perdre la tête. Croyant avoir tranché la tête de quelqu'un, elle se mit à hurler, tourna les talons, hurlant comme une folle, et se prit de plein fois dans l'arbre, celui qui avait failli accueillir son coeur battant tel une vrille.
Assommée, elle tangua et s'éffondra par terre.

[HJ: excuse moi, j'ai mis trop de temps à répondre!]

[ c'est rien, en tout cas ta réponse m'a bien fait rire XD ]

Tàri vit immédiatement que la fée était fort stressée, et ayant déjà repéré son épée double, elle espérait juste ne pas avoir a ce battre avec elle, ce qui serait bête vu que Tàri ne lui a rien fait... Elle s'arrête de marcher lorsqu'elle la voit se redresser d'un bond sur ses pieds, et regarde sa réaction de plus loin, et fort heureusement car son épée est dangereuse. La fée ne fait pas attention a la lame extérieur pendant un court instant, ce qui suffit a coupé une branche de l'arbre au dessus d'elle. Elle voit la fée tituber pendant quelques pas, et puis elle tombe, assommée par la branche... Tàri n'étant pas du tout sociable, et n'ayant pas eut affaire avec des autres êtres vivants en dehors des animaux de la forêt, elle n'eut aucune idée de comment réagir ou comment faire... Elle resta un très long moment plantée là, puis se décida et approcha avec méfiance de la fée. * On ne sait jamais après tout que se ne soit qu'une mise en scène et que cette fée me saute dessus!! * Elle finit par arriver a sa hauteur, et s'accroupit a côté, et la regarda curieusement. Toute fois, ayant un bon instinct de survit, elle sut que dans la position où elle était, la fée devait avoir du mal a respirer, elle la retourna donc doucement sur le dos, et resta accroupit a côté, attendant de voir si elle va se réveiller, ou si c'est de la comédie, ou allez savoir quoi d'autre... Elle ne s'assoira pas, elle mettrait trop de temps a relever si le besoin arrivait. Par exemple: si un loup arrive et lui saute dessus, si elle est assise elle n'aurait pas le temps de se relever, alors que accroupi elle peut être bien plus rapide et plus efficace! Tàri reste là a regarder la fée, et a attendre si elle se réveille ou non.

[HJ: Iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiirk! excuse moi! Je suis décidement impardonnable! J'avais pas capté que tu m'avais répondue! Désoléééééée! *Respire, fait passer son accès de folie* C'est bon! Excuse moiiiii!]

Le monde tournait autour d'Idril. Sa tête était incroyablement douloureuse, et sa poitrine était écrasée contre un rocher inconfortable, qui lui coupait désagréablement la respiration. La vision déformée de la peur la faisait voir le mal partout, et quand quelqu'un la retourna sur le dos, elle crut que sa dernière heure avait sonné.
* Peut-être va t-on me dépecer?! Ou alors me démembrer? Pitié, je ne veux pas de douleur!*
Elle roulait des yeux affolés et cherchait du regard la tête tranchée ou le corps étêté du dangereux psychopate ou de son complice.
Mais elle ne voyait rien... Seulement le soleil déclinant sur la forêt, et les hululements lugubres d'un oiseau nocturne ignorant sa terreur.
La jeune fée sentait clairement la présence à ses côtés, mais elle avait bien trop peur pour tourner la tête vers elle.
Elle dressait dans son esprit le portrait robot de l'assassin type et s'imagina un être diforme aux yeux rouges injectés de sang.
Le chatouillis du souffle de quelqu'un caressait à intervalle régulier la peau tendre de son cou.
*Quelle horreur! Je suis trop jeune pour mourir!*
Sa bouche se tordait en un rictus affolé qui la défigurait. Son air torturé devait faire peine à voir.
Elle eut une idée au moment même où cette pensée germa dans son esprit.
Elle se concentra fortement, tourna la tête vers l'inconnu à sa droite, prit son air le plus larmoyant possible, et la regarda en faisant ses yeux de chiens battus, absoluement ridicules.
"S'il vous plaît épargnez moi! J'ai des malades à soigner!"
Elle attendit, tendue, la réaction du psychopate, et s'imagina entérrée vivante.

[ HS : xD T'inquiète t'inquiète c'est rien Razz

]

Tàri continuait de regarder la fée qui avait une mine... terrifiée! L'elfe n'étant en rien habituée, ni vraiment douée pour calmer les gens, elle ne sut pas du tout quoi faire! Elle resta simplement accroupie, a côté, voyant la fée bouger, mais ne pas tourner la tête vers elle. * Aurait-elle peur??* En tout cas ça en a tout l'air... Tàri ne pense même pas a prononcer une seule parole, pour arrêter que la fée ne pense qu'elle est un danger pour elle. Elle ne parle jamais, alors parler est la dernière chose qui lui vient a l'esprit. Quand la fée finit par tourner sa tête, elle vit des yeux de chiens battu, larmoyant, et un visage tendu par l'angoisse. Se rendant alors compte qu'il faut qu'elle la calme, elle la regarde avec des yeux étonnés, mais on peut toujours y décelé beaucoup de méfiance, et un aspect assez sauvage, toute fois, elle finit par articuler:

>> Mais... Je ne veux rien vous faire!!

Elle reste toujours accroupie, parfaitement immobile, son épée pendant jusqu'au sol de son côté gauche. La vision de cette arme, ainsi que du poignard de son autre côté ne doit pas être fort rassurante, mais c'est la même chose pour Tàri face a l'épée double de la fée... Quoi que, elle reste juste sur sa défensive, elle n'en a en rien peur. Le soleil est presque dans le dos de l'elfe, légèrement sur sa gauche ainsi la fée peut voir son visage sans être éblouie, mais Tàri n'est pas non plus habituée a être exposée ainsi au soleil, elle se sent de loin plus alaise dans la pénombre, dans l'ombre des arbres...

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