Entraînement intensif [PV Freveoz]

Sujet: Entraînement intensif [PV Freveoz] Ven 23 Nov 2007 - 23:41

Des guerres se préparaient. Des humains! Et des démons! Il fallait se préparer à tuer. Absolument.
C'est pour cela que pour une fois, Chinimala ne prit pas son temps à contourner la ville pour passer par la plaine, mais courut à quatre heures du matin droit vers le gymnasium, en tranversant villes et forêts. Elle arriva, non essouflée grâce à de nombreuses pauses tout de même, et se changea dans un coin discret à l'aide de la magie. Elle pourrait s'entraîner dans sa cabane, mais à cet endroit il y a des manequins, un esprit de combativité et autres atouts.
Les protections aux endroits indispensables (arrières cuisses, mollets, nuque) pour un combat avec un autre sabre, l'elfe de feu prit son arme, un kodashi. Cela faisait maintenant presque une semaine qu'elle s'entraînait avec hargne. Et alors! Elle s'était rendue compte comme, privée de ses entraînement, elle était devenue molassone. Et surtout sans professeur, cela allait de soi. Les niveaux peuvent être très différents dans le maniement du sabre, et Chinimala était loin d'être une débutante, loin d'être une professionnelle.

Enfin, elle s'était requiquée. Prête à une nouvelle bataille. Cette fois, ce ne serait pas une seule centaine d'humains qu'elle battrait, mais un millier tout au moins, et des démons!!

Devant un manequin, la jeune femme s'échauffa avec des coups basiques. Puis elle fit son entrée préférée brusque : le revers de l'arrière-genou. Du moins, depuis quelques jours. C'était un nouveau coup appris, pratique pour contre quelqu'un de son niveau!
Elle n'avait pas vu une ombre qui la regardait de ses yeux jaunes depuis quelques minutes...sans même une petite lumière significative...

Sujet: Re: Entraînement intensif [PV Freveoz] Sam 24 Nov 2007 - 9:20

Freveoz avait marché. Depuis les terres noires, il avait traversé tout le territoire pour revenir ici. Sans magie. Sans s'arrêter, mais sans courir. Il suivait ses pieds, perdu dans ses pensées. Tiens, tiens, ses pieds l'avaient mené au gymnasium. Il haïssait ce lieu, mais surtout les gens qui y étaient. Des soldats. Des tueurs, des personnes qui se croient plus forte que tous et qui espèrent faire régner le bien. Curieuse démesure : les gens du bien tuaient pour protéger les autres du mal. C'est le système qui était taré. Le mérite du mal, c'est d'être ce qu'il est, et donc, d'être comme il se doit selon sont nom. Le mot mal est assez explicite, sur l'esprit de ses créatures, pas besoin que les gens cherchent. Alors que le bien, on pourrait se demander pourquoi il tuent, eux qui sont s'y gentil... De plus, tout ces faux semblants des elfes purs étaient fatigant. Les démons, les orcs et elfes noirs, ont le mérite d'être honnête, eux.

Freveoz sortit de ses pensée set observa qui se tenait devant lui. Une elfe de feu. Il l'avait déjà vue, c'était elle qui était là lors de sa première visite de la ville, et elle qui l'avait soigné. Beaucoup trop curieuse, et du bien. Il inclina la tête, façon ironique de dire bonjour, le capuchon noir ne révélant aucune partie de son visage. Les deux lueurs jaunes parfois présentes n'étaient plus là. Seules les ténèbres étaient visibles. Il prit son arc et le banda, au cas où les questions arriveraient. De toutes façon, elle n'avait pas l'air de l'avoir remarqué, mais qui sait, avec les elfes ? Un souvenir arriva dans son esprit, qu'il chassa d'un geste de main. Qu'elle chance avaient les elfes ! Lui, il se devait de vivre toujours caché, et personne ne davait apercevoir un seul lambeau de peau lui appartenant. Seuls les guerriers du clan de la Liberté se doutaient de quelquechose. Heureusement, son secret était bien gardé.

Il s'appuya nonchalamment contre un poteau de bois, observant l'entrainement de l'elfe. Pas mal, du potentiel. Le capuchon maintenant totalement noir observait pourtant avec attention les mouvements de la jeune fille. Il décortiquait chaque coups, s'amusant à essayer de prévoir où elle frapperait ce pauvre mannequin la prochaine fois. Le ventre ? Gagné ! Hum.. La tête ? Ah, non, dommage. Il s'approcha légèrement, son arc prêt à tirer toujours en main. Après tout, il était dans un lieu d'entrainement, pourquoi pas s'entrainer ?

hj : ce que je pense est le point de vue de Freveoz, pas le mien, je ne suis pas tout à fait d'accord avec lui sur les notions "bien/mal".

[hj: j'ai relu ma présentation ; je vais essayer de m'y conformer un peu plus.]

Après quelques minutes dans son départ acharné, elle porta un coup final sur le crâne, en tenant son sabre à deux mains. Elle savait parfaitement que cette attaque ne pouvait que libérer l'adversaire pour une esquive et frapper au ventre, mais elle devenait fatiguée et voulait s'amuser un peu. Elle se retourna alors, dans l'intention d'aller soigner son kodashi, lorsqu'elle vit, dans la ligne d'un poteau de bois, cette silhouette noire qu'elle connaissait bien. Son arc était bandé vers elle, sans doute depuis longtemps -cette pensée lui fit peur au point d'en avoir mal au ventre-, et il la regardait manifestement, vu la position de son capuchon.

Beaucoup d'autres songes défilèrent dans sa tête. Il l'avait d'abord menacée, puis suppliée...quelle serait son attitude cette fois? Et encore une fois, que se cache-t-il derrière cette forme noire qui n'est pas son être? Les yeux de Chinimala, comme toujours, ne trahissaient en rien sa peur, son inquiétude ou son doute. Ils venaient encore de son précédent combat avec le manequin, furtifs, vifs et coléreux. Seuls ses cheveux décrivaient des courbes irrégulières, peu visibles derrière sa protection à la nuque. Que faire, dans ce moment? Parler, montrer quelque chose dans la solidarité du silence? Ou encore faire comme si de rien n'était? Sûrement pas la dernière solution. Les personnes qu'elle connaît n'aiment pas être ignorées, surtout quand on les menace d'une flèche. Mais peut-être était-il différent.

Après 10 secondes environ de pose debout, sans rien, elle surprit l'autre à trépigner un peu, s'impatienter d'une réaction quelconque. Cela lui fit penser à une amie magicienne du temps d'avant. Elle ne put s'empêcher de sourire, malgré la situation qui l'appeurait. Enfin, elle se décida à esquisser un salut de tête, les yeux fermés, comme un combat d'épée à peu près. C'était juste pour dire bonjour. Espérons que cela ne le vexe tout de même pas. Juste un salut, tout de même. Au fait -maintenant que l'elfe de la plaine se reprenait-, pourquoi avait-il bandé son arc vers elle? Et quoi encore? Qu'est-ce qu'elle a fait? Une question s'imposait. Il ne l'aimerait sûrement pas. Elle ne voit pas dire à part une demande. Donc il faudra se taire. Et en plus, qu'est-ce qu'il faisait ici? Quelle était sa vision du Gymnasium? Peut-être s'y entraînait-il. Peut-être pas. En tout cas, après encore 5 secondes, elle rangea son sabre dans sa "cotte". Histoire de montrer qu'elle, ne tirerait pas son sabre contre lui juste pour le plaisir.

Il observait silencieusement le combat, remarquant quelques petites fautes, minimes, mais décisives dans un combat. Tiens, elle a fini. Et la remarqué. Quel sens de l'observation ! Et elle lui disait bonjours. Sans une parole, enfin quelque chose dans sa petite tête d'idiote d'elfe pure [pardon] . Freveoz se fendit d'une courbette ironique, abaissant pour un instant sa garde. Après tout, elle n'avait commencé à faire sa crieuse. Et elle le connaissait, pas besoin de l'impressionner. Alors autant laisser tomber. De plus, elle avait rangé son arme, alors pas de danger. Il maudit un instant ses pieds, qui l'avaient conduit ici, et le semblant de cerveau qui les commandait. Rien à faire ici. *Freveoz, mon gars, réfléchi ! Qu'est-ce que tu viens faire dans un lieu que tu déteste tant ! Heureusement qu'il n'y a pas grand monde...*

A l'autre bout du gymnasium étaient les cibles. Il visa la plus lointaine et fit mouche. Pile dans le centre, alors que ces cibles étaient le plus souvent utilisées à 50 mètres de distance. Et qu'il quadruplait la longueur. Il se félicita mentalement pour son tir. Il agita la main, tandis que sa flèche noire et argent revenait calmement se nicher dans sa main, comme un compagnon fidèle. Sans plus faire attention à l'elfe, ou peut être tout simplement pour l'impressionner, il continua son entrainement. Il s'écarta des mannequins, et arriva dans une aire dégagée. Un petit vase de terre cuite trainait là. Il l'attrapa, et le lança en l'air. Le vase n'avait pas fini sa course qu'une flèche le perçait déjà, suivie de cinq autre qui faisaient exploser les derniers débris. Les morceaux touchèrent enfin le sol, les flèches de l'encapuchonné étaient déjà dans son carquois. L'être noir et argent aimait beaucoup la vitesse, et cela transparaissait dans tous ses mouvements rapides, lorsqu'il attaquait. Sinon, il était très précautionneux et très lent, comme lorsqu'il se saisissait d'une arme. Comme s'il avait peur de se faire mal. Une fois le poignard, l'arc ou les flèches bien en main, venait la vitesse. Un étrange personnage, qui pensait à lui avant les autres, sans pourtant jamais oublier ce qui l'entoure, et dont aucun lambeau de peau n'avait jamais apparu sur Alhambra au grand jour. Tandis qu'il continuait de s'entrainer, sur des cibles mouvantes où non, ses pensées déambulaient. Il avait l'air d'avoir complètement oublié la présence de la jeune fille.

Le "mystère" fit en quelques sortes pareil. Le salut. Bonne nouvelle. Mais...n'était-il pas en train de le prendre un peu à la détente? Il semblait que son mouvement était un peu rapide, à en devenir très éloquent sur son intention.

Soudain il visa une cible lointaine, très rapidement. Ce mouvement surprit Chinimala, qui ne le montra que par un arrêt brusque du virevoltement de ses cheveux. Quelle était son intention? Lui faire peur? La brutaliser? L'impressionner? Inviter amicalement? Non. Dans cette brusquerie, il n'y avait sûrement aucune intention gentillette. La flèche revient. Comment faisait-il ça? Pourquoi il ne la télétransportait pas tout simplement? C'était peut-être démodé. Ah oui, alors c'est ça. Il voulait l'impressionner. Freveoz s'éloigna progressivement, en continuant de tirer. Et elle? Quoi? Il s'était moqué d'elle et s'en allait se vanter? Non mais quoi? L'elfe de feu détestait perdre quelconque échange. Ses yeux montrèrent plus d'aggressivité, mais elle ne bougea pas. Plutôt bien réussi, le coup du vase. Bof, pas terrible, ce tir (même s'il avait atteri en plein milieu). La jeune elfe, tout en sachant qu'elle ne devait en aucun cas énerver l'autre, s'énervait elle-même. Non mais! C'était bien ça! Il l'ignorait alors qu'il était encore en train de la menacer tout à l'heure! C'est pas une conduite, ça. L'automatisme de colère dans l'elfe de feu la fit rapprocher, doucement, presque en essayant de ne pas se faire voir. Mais elle était là. L'autre le savait bien évidemment. Il tirait de plus en plus habilement. C'était quoi, son jeu? ...

Chinimala, ne tenant plus, reprit son sabre, télétransporta tranquillement un manequin à côté d'elle, et fit presque pareil. Elle commença n'importe comment, mais pas grave, il ne l'avait pas vu. Cela la calma. Elle s'entraînait comme tout à l'heure. Soudain, elle fit machinalement un geste qui la surprit : elle plaqua son sabre contre le cou intranchable de son adversaire, comme contre un autre sabre, et mit sa main sur le dos de son arme pour appuyer. Quoi! Une deuxième nouvelle parade en quelques jours! De plus, c'était incroyable pour elle. Cette attaque était la base des coups surprenants des professionnels, mais travaillant en autodidacte depuis longtemps, Chinimala n'en savait rien. Changer la position de la main...c'est pas croyable.

Elle restait là, le sabre pendant, méditant debout sur le coup qu'elle venait d'essayer. Incroyable, ce coup...mais alors, si elle a le temps de s'exercer...elle pourra devenir dans la classe débutante des professionnels...?
Ne pouvant s'empêcher plus longtemps de garder le silence, elle se chuchota ce mot pour elle-même, assez haut quand même dans ce silence : "Incroyable..."

[hj: Vive Wikipédia!^^]

hj : on va quand même pas s'entrainer chacun de notre côté sur 6 pages !! Je prend l'initiative.

L'encapuchonné s'entrainait sérieusement. De toute façon, ça ne lui fairait pas de mal, se disait-il. Bien, sur, ça ne apportait rien, ses tirs étaient déjà parfait, que perfectionner ? Grâce, ou plutôt à cause de la chose qui l'obligeait à ses cacher, il était, c'est sur, meilleur tireur que n'importe qui. Aucune de ses flèches ne ratait jamais sa cible. Et sa vitesse d'attaque était quasiment magique. A l'arc, il n'avait pas de mal. C'est pourquoi il décida de passer au couteau. Il rangea son arc dans son dos, ses flèches allèrent docilement dans son carquois. Il en profita pour observer les alentours. L'autre venait de réaliser une jolie parade. Elle paraissait ébahie. Quoi ? Elle n'avait jamais appris un beau coup seule ? Et voila qu'elle se parle à elle-même. Pourtant, elle ne semble pas avoir deux personnes dans sa tête, autant garder ses pensées pour elle... Il sortit ses poignards, dagues, couteau d'argent, et les posa devant lui. Il en possédait une petite dizaine. Il choisit soigneusement, apparemment des poignards de taille moyenne. L'un possédait un manche de bois noir, l'autre était sculpté d'un faucon. Les deux lames étaient en argent pur. Encore et toujours l'argent. Il les soupesa, ses gants accrochant parfaitement le manche, pour une plus grande maitrise des gestes. Un quart de seconde, il s'entraina sur un mannequin, mais en eu vite marre. Pourtant, le mannequin, en ce laps de temps si court, était déjà zébré de coups. Il s'approcha de l'elfe. Pourquoi pas un duel *? Ce serait un bon entrainement, pour lui comme pour elle. Il allait plus vite, sa lame était plus longue. Les points étaient à égalité. Il attira son attention d'un mouvement de tête. Pour lui faire comprendre, il ne savait pas trop. Il fit sauter un des ses poignards dans sa main, le rattrapant d'une main experte. Fallait qu'elle cherche, il n'allait pas parler pour elle, quand même !!

[HJ: On est de dos et tu essaies de me faire un signe de tête? Ben je vais le voir, tiens...je vais dire que je me retourne. Au fait, désolée de t'imiter dans le "centré" du texte, moi qui t'ai reproché de mettre en rouge foncé...bon désolée pour le trop-plein de hors-jeu.]

Chinimala abaissa son arme finalement, comme pour arrêter et aller enfin aiguiser son sabre manuellement -elle ne l'avait toujours pas fait. Mais brusquement, elle fit un tour sur elle-même, en mettant sa lame à l'horizontale, et trancha la tête du manequin. Le membre, très lourd, tomba à peine un mètre plus loin, mais se replaça par magie sur le corps du manequin, dans la magie du Gymnasium qui permet de s'entraîner à volonté. Dans son tour, elle avait aperçu Freveoz avec un certain combre de poignards beaux et luisants devant lui. Comment pouvait-il porter tout ça? En plus ça ne se voyait presque jamais, sauf dans ses "bottes". Chinimala enleva la "surcouche" de sa protection à la nuque qui la gênait, et se tourna pour voir où en était l'autre. Car maintenant, elle s'était habituée à travailler, s'entraîner à côté de lui, même s'il y avait toujours les autres questions et mystères qu'elle se posait. Le manequin en face du sien était couvert d'éraflures, pourtant aucun bruit n'en avait indiqué l'origine. Et elle était sûre que ça n'y était pas avant. Pourtant, il ne s'était pas passé plus de deux secondes entre son tour et ce moment-là. Soudain, il s'approcha. L'elfe de feu fit mine de remettre sa protection à la nuque.
*Qu'est-ce qu'il me veut encore? Me provoquer? "Essayer" de me dire quelque chose? S'amuser? Me narguer? En plus il laisse jamais rien voir, l'imprévisible...*
Il fit un mouvement de tête. Oui, d'accord, c'est bon, elle l'ai vu, c'est pour la féliciter, qu'il fait ça? Non mais quoi? Ah, peut-être à cause du nouveau coup. Elle se félicita en son fort intérieur. Mais la forme noire contredit sa pensée : il fit sauter son poignard. Il n'avait pas vraiment l'air de la féliciter. Il veut jouer à la bagarre? Il la provoque? Soudain elle eut un déclic. Ce poignard montrait son sabre. Un duel! Un simple duel! Et proposé, on pouvait supposer que ce n'était pas "sérieux". Mais avec quelle arme pour lui? Elle n'en avait pas d'autre, elle. Ou alors...il avait une si grande ignorance en matière de sabre, qu'il ne savait pas l'impossibilité d'un combat épée/sabre? Un poignard serait-il différent? La voix de Chinimala démangeait encore. Autant tout expliquer, il a toujours trouvé comment répondre. Elle fronça les sourcils, en montrant pour la première fois à Alhambra une expression par les yeux, et déclara sans bouger :

"Le combat entre une épée et un sabre est impossible, pour la simple et bonne raison que le combat est gagné par l'un des deux au bout d'une seconde, souvent par l'épée qui traverse l'embrochure du sabre. Cela sera-t-il différent avec un poignard? Si vous ne savez pas ou pensez que non, il serait préférable de prendre une autre arme. Ou alors vous me voulez autre chose d'un duel."

Vouvoyer cette personne faisait très bizarre. En tout cas, au moins, s'il ne voulait pas un duel, le mot avait été clairement prononcé. La jeune femme changea son sabre de main et l'aiguisa d'une simple pensée mentale, par magie, discrètement. Puis elle rechangea de main.

Dernière édition par le Mer 2 Jan 2008 - 13:49, édité 3 fois

La... chose, créature, être, cachée sous le capuchon sourit. Pourtant, la jeune elfe ne pu rien voir, sinon un immense trou noir, comme d'habitude... Les deux lueurs jaunes parfois présentes avaient disparues. Restait un insondable puits de ténèbres. Effectivement, elle était perspicace, il voulait bien un duel. Et puis, elle parla d'une impossibilité de combat épée/sabre. Aurait elle peur ? Un simple poignard d'argent était beaucoup trop court pour un combat contre un sabre ! Mais il était beaucoup plus rapide, ce handicap serait bien. Quand à son "embrochure", elle n'aurait qu'à faire attention. Après tout, elle pourrait le toucher alors que lui-même ne pourra même pas l'érafler , les distances étant trop grandes, ses poignards trop courts. Oui, ce serait un très bon défi. De la pointe du couteau, il traça des mots dans le ventre du mannequin le plus proche.

**Oui, je veux de vous un duel. Celui qui ne pourra pas se relever sera déclaré perdant. Ou perdante, dans ton cas. Sans mise à mort inutile. D'accord ? Quand à cette impossibilité de combat, tu as tord. Je suis plus rapide, mais tu possède une lame plus grande, les points sont de chaque côté. Alors ?**

hj : dsl pour le post pourri^^...

Sujet: Re: Entraînement intensif [PV Freveoz] Dim 6 Jan 2008 - 18:49

[hj: pas grave, t'inquiète, je sais que t'as dû recommencer.]

L'autre resta un moment impassible, en apparence. Il était peut-être surpris par le fait que ce soit impossible. Chinimala resta elle aussi "impassible", attendant une réponse. Enfin, avec des gestes précis, il se mit à tracer des mots au fer et à mesure sur un mannequin. Il était plutôt doué dans cette manière d'écrire, il était peut-être bien habitué.

Sans...mise à mort inutile? L'elfe de feu se raidit un peu. Il était peut-être un peu plus sérieux. Il serait bien capable de trouver la mort utile. Mais elle n'eut pas le temps de trop y réfléchir qu'il inscrivit "d'accord?". Bah ça...bien sûr que oui, mais ça dépend de la suite...effectivement, un poignard est bien petit. Il répète encore une demande de confirmation. La réponse est bien évidemment oui, les règles sont fixées, mais c'est comme s'il manquait un détail à tout cela. Peut-être la simple peur, tout d'un coup, même si c'est un peu ce qu'elle attendait...
Elle fit un mouvement presque imperceptible de la tête de haut en bas, vérifia en une seconde son arme et ses protections, se plaça dans une position debout digne, le sabre légèrement levé, et attendit un quelconque signal. Elle était prête.

Sujet: Re: Entraînement intensif [PV Freveoz] Mer 23 Jan 2008 - 19:01

Kand [pardon, je suis encore dans mon histoire de kangourous kaléidoscopés k.o] elle fit un signal, Freveoz n'attendit pas. D'un mouvement rapide, mais pas un de ceux qu'il utilisait par magie, donc possible à la contrattaque, il s'avança en avant, pour se rapprocher de l'elfe de feu [j'ai bon ?]. Le sabre pouvait l'atteindre sans qu'il ne soit en mesure de la toucher, là était sa plus grande difficulté. Au dernier moment, alors qu'il arrivait à sa portée, il se fendit vers le côté, pour la toucher au flanc. La lame d'argent fonça, le capuchon restant toujours aussi obscur.

La matinée se réchauffait peu à peu, et les oiseaux chantaient. Une bien belle journée... Un grand Soleil, quelques gouttes de rosées tardives, qui disparaissaient déjà sous ses rayons. Une cour, emplie de poussière, où deux inconnus qui s'étaient déjà rencontrés se battaient. Si Freveoz savait que ce jour verrait son secret divulgué...

Le problème des combats, c'est que je n'ai rien à dire a part mes actions. Je n'arrive pas à faire de beaux posts ainsi...

L'elf noir s'avança à peine la position prête, ce qui surpris Chinimala s'étant habituée à se concentrer dans ses offensives de départ. L'elfe de feu contra l'attaque en faisant glissant la lame du poignard sur la lame de son sabre, impénétrable. A son tour, elle leva son sabre qu'elle avait donc dirigé vers sa gauche pour fendre transversalement (de gauche à droite) et faire reculer l'adversaire. Celui-ci restait le capuchon obstinément noir, tandis que les yeux et les cheveux de Chinimala ne ressentaient que de la concentration : la démence et la rapidité viendraient plus tard...

Freveoz : Ben, tu peux esquiver, j'ai pas dis que je te touchais...

Xank : (HJ: c'est pas pour m'incruster, mais franchement, ca pique les yeux vos pavés de texte^^ ca serai bien d'y mettre un peu de couleur et d'espace quoi
J'ai commencé a lire les trois premier post mais j'ai abandonné. Faute d'une lecture agréable... C'est dommage, ca a l'air interressant votre histoire^^
Et si ce que je raconte vous plait pas, vous avez tout a fait la possibilité de m'envoier sur les roses je ne me vexerais pas, je vous rassure Wink )

Chinimala : ah bon ça gêne les non-elwiriannariens? (ptdr l'adjectif) ben euh c'est notre style on y est habitués ; en tout cas merci de l'info Loulou, je réponds sur mon premier hors-sujet...(petite organisation du hj)

Nazgal : je me permet juste de préciser en tant que l'admin chiante et sadique, que, mon chèr Xankounounet adoré que j'adore, que chaque posteur a son style et que tu n'es suseptible de te plaindre que si la gène à lieu pendant un RP ou tu es actif! ^^ mais bon, on va dire que tu donnai juste un petit conseil de style, ma mensuétude étant dut exclusivement a la gentillesse et la grande compréenssion de Chini! ^^ voila j'arrète de jouer la méchante! bon RP

L'encapuchonné (j'adore ce mot, je ne sais pas si vous l'avez remarqué^^), surprit par le fait qu'elle réussisse à contrer son attaque, fit en pas en arrière pour dégager sa lame. La seconde suivante, il se traita d'idiot en pensant qu'il aurait facilement pu la toucher à ce moment là avec son second poignard.

Il aperçu du coin de "l'œil" un mouvement sur sa gauche. Telle une faux, le sabre fendait (transversalement) l'air à hauteur de son torse. Il n'aurait pas le temps d'éviter sans magie, et il avait envie de s'amuser. C'est pourquoi, il essaya de bloquer la lame avec son poignard. La lame d'argent qui visait la garde du sabre passa quelques millimètres à côté et le dos de la main de Freveoz, recouverte d'un gant de cuir, se retrouva devant le sabre. Le gant de cuir brun portait un long trait en son milieu, mais aucune tache rouge ne vint l'obscurcir. Peut être Chinimala n'avait elle pas frappé assez fort pour entailler sa peau ou peut être que... Le sabre avait en tout cas été ainsi bloqué, et l'encapuchonné passa de suite sa propre arme sur la plaie, pour une raison que peu connaissaient.

La seconde suivante, il passait calmement mais rapidement à l'attaque, avec un grand mouvement de haut en bas de sa main droite, et bouchant l'ouverture dont elle aurait pu profiter avec sa main blessée et son coutelas.

hj : ça te plait mieux ainsi, Xank ? Il est vrai que le gras est fatigant à lire. Mon grand père m'a fait la même remarque que toi, comme quoi je devais plus espacer mon texte.

Freveoz bloqua sa lame. Il avait une force!! Bloquer un sabre des volcans avec un poignard! Peut-être le fait qu'il soit en argent...Chinimala se demanda bien quelles étaient les particularités de l'argent. Soudain comme pour répondre à sa question, il passa cette matière mystérieuse sur une plaie. Il y avait là vraiment beaucoup de questions à se poser. L'elfe de feu se dit simplement que le gant devait être épais...ou alors ce qu'il y avait sous le capuchon était vraiment spécial...

Elle pensa à la famille d'Océanne pour qui le sang était de l'eau. Peut-être était-il dans un cas semblable?

Mais tout de suite après la forme ré-attaqua. Evidemment elle n'allait pas profiter d'une possible faiblesse de l'adversaire, bien qu'il n'ait pas l'air d'être blessé. Mais il mettait à l'écart ce membre. Chinimala para comme mille fois dans un combat normal, puis le duel se mit à devenir banal et s'enchaîna très vite : attaques, défenses... Jusqu'au moment où elle se retrouva essoufflée. Sa malchance est de s'épuiser vite, sa chance est de récupérer très vite. Elle essaya de faire durer le plus longtemps possible une position de blocage, auquel Freveoz semblait n'y accorder soudainement aucune importance. Ou alors était-ce une impression, comment pouvait-il ne jamais être fatigué...

La poussière de la cour tourbillonnait autour des deux combattants, tandis que le Soleil montait dans le ciel. Les échanges de coups dans l'air matinal avaient fait s'envoler les moineaux, et les deux ferraillaient dur. Des soldats commençaient à arriver au gymnasium, et regardaient le combat avec des yeux ronds. Pour l'instant, aucun d'eux ne pensait à arrêter les combattants.

Freveoz s'amusait beaucoup. Il sentait la fatigue de son opposante, et tint la position de blocage, qu'elle se repose un peu, avant de réattaquer. Le fer contre l'argent. Ils portaient tous deux des éraflures, et il avait passé sur chacune des siennes son poignard d'argent avant de repasser à l'attaque. Quand à être fatigué, non, il ne l'était pas. Un coup zébra sa cuise, qui se teinta de rouge. Il ne prit pas le temps de passer son poignard sur la blessure avant de réattaquer.

Même s'il n'était pas fatigué, il commençait à avoir chaud, sous sa cape sombre. Pourtant, pas question de la retirer.

L'elfe de feu mit longtemps à s'apercevoir qu'il y avait à présent du monde autour d'eux. Mais beaucoup ou non, elle ne pouvait pas vraiment le savoir ; la concentration augmentait et décroissant, au fil du duel.

Chinimala n'était pas sans dommage, et portait des éraflures, notamment au niveau des hanches, juste sur la peau, mais là où on ne pouvait porter de protection. Il est vrai qu'à chaque blocage sabre/poignard, c'était finalement le "couteau" d'argent qui glissait pour venir se heurter au côté de son bas-ventre. Finalement, il lui parut plus petit qu'à leur première rencontre...sa petite taille ne la pénalisait pas.

Alors que l'elfe de feu ne pouvait rien faire pour ses éraflures, Freveoz avait des blessures plus graves. Mais lui pouvait parfois y passer sa matière sacrée, ce que la Dame des plaines lui laissait le loisir de faire. Alors qu'elle réussit un autre coup, elle ne lui laissa cette fois pas le temps de se soigner et ré-attaqua aussitôt, s'étant revigorée de sa pause "blocage". A présent, l'elf noir s'amusait-il ou avait-il besoin de se concentrer? Il devait déjà avoir moins de facilité que lorsqu'il la narguait avec ses cibles...

[hj : là, je pense que ton raisonnement est faux...]
[hj2 : On avait dit combien de pages ?]

Le combat s'éternisait. Et elle avait des chances de prendre le dessus, s'il ne... non. C'était trop dangereux. Et puis, au pire, que lui ferait-elle ? C'était pourtant une option tentante. Comme un gâteau si appétissant que l'on croquerait dedans même en le sachant empoisonné. Il avait l'argent, il s'en sortirait, comme toujours... Non. Ne pas raisonner ainsi. Pourtant, il lui serait facile de gagner. De la puissance et de la vitesse en plus de sa propre technique... Il l'égorgerait, cette petite idiote, sans même qu'elle ne s'en rende compte.

Les mouvements de l'elfe noir s'accélèrent peu à peu. Il parait avec facilité les coups, et les rendait plus vite. Ses deux lames tranchaient l'air non loin d'elle avec une facilité déconcertante. Il fit valser son couteau vers sa gorge. Elle se défendait bien, mais ça ne durerait pas. De l'autre main, il plongea vers son abdomen.

Non !

Il s'arrêta soudain et recula. Les deux poignards tombèrent au sol. Une voix trop grave pour être vraie, qui devenait stridente à la fin des mots, et toujours aussi horrible.

"Tu as gagné."

[hj3 : Houla, ça fait bien longtemps que je n'ai pas RPyé !]

[hj : 3 pages]
[hj 2 : je propose que l'on fasse une pause suite à cet évènement, puis qu'on reprenne un duel dans lequel je découvre ton identité]

Tandis que Chinimala s'essoufflait à nouveau, l'ombre allait de plus en plus vite. L'elfe de feu commençait à respirer plus fort, elle détestait ça. Soudain un couteau fit un zigzag qu'elle ne comprit pas, son sabre fit une pirouette inutile avant de se relâcher sous l'effet de la surprise ; elle avait un couteau sous la gorge. Elle ne pensait pas une seconde que c'était simplement le duel gagné par lui, cette menace était sérieuse. Alors qu'elle commençait à peine à sentir la coupure de la lame sur son cou, elle vit l'autre couteau se diriger vers l'endroit de ses multiples blessures. Elle se protégea de son sabre, mais celui-ci ne bloqua rien du tout.

La cape presque sans corps, du moins de ce qu'elle pouvait voir, recula. S'ensuivirent des mots dans la voix horrible. Les mots ne cachaient aucun sentiment, néanmoins son adversaire semblait décontenancé, et elle repensa à la fois où elle l'avait soigné. Sauf que cette fois, il n'avait aucune blessure, grâce à l'argent.

La Dame de la plaine fit demi-tour dignement et se dirigea vers un coin qui lui était approprié, sous les regards dominants des gens autour d'elles. Elle ne faisait même pas attention à leurs expressions, peut-être avaient-ils crié lors du "couteau-sous-la-gorge" ; elle n'en avait rien à faire. Par contre elle avait un sentiment extrêmement désagréable de pitié : oui, le public avait pitié d'elle ! Quelle honte. Elle proclama, sans se retourner, à l'attention du mystérieux être :

"On reprend après, ne t'en va pas ! J'ai une revanche à prendre !".

Puis elle s'occupa de ses blessures et de son sabre. Jamais il n'avait subi de telles usures, sa pauvre lame n'avait pas l'habitude des blocages, seulement des coups durs transperçant des corps.

Freveoz se baissa lourdement. Elle n'avait pas apprécié. Les gens sont idiots. Sa mort à elle les auraient horrifiés, mais qu'elle gagne de cette façon les faisait rire. Il ramassa ses dagues et se releva. Elle n'avait aucune honte à avoir. A part si frôler la mort est ridicule.

Elle avait vraiment gagné ce combat. Il était légitime qu'elle veuille une revanche, mais il perdrait. Il le savait. Son orgueil l'avait encore une fois trompé. Seulement son orgueil ? Il se maudit intérieurement. Il se refusa à penser à une façon si simple de gagner. Ce serait pourtant tellement agréable, lui chuchota une petite voix. Non. Il avait déjà failli la tuer une fois, une deuxième serait en trop. Saurait il s'arrêter encore une fois ? Il progressait.

Il s'assit lourdement sur un banc. Ses éraflures étaient douloureuses. Moins que ce qu'il avait déjà subit, mais douloureuses. Il essuya avec un vieux pan de tissu ses blessures aux cuisses et aux épaules. Celle qui saignaient. Celles qui n'avaient pas touché l'argent.

Peut être ferait il mieux de mourir. Se suicider rapidement. Encore qu'il n'en était pas capable. Il était un lâche, il avait toujours été un lâche. Malgré ses airs bravaches, il avait toujours eu peur. Et il se mentait à lui même. Il se pensait courageux. Quel idiot. Et il prenait conscience de ça dans une cour ennemie, avec une jeune elfe qui le défiait en duel...

N'avait il rien dans la tête ? Non, plus grand chose à lui, maintenant. Même sa lâcheté et son orgueil disparaitraient. Il les regretterait presque. Peut être faudrait il laisser le chevalier d'Azur le tuer. Il serait expéditif. Où l'elfe. D'ailleurs, il ne connaissait même pas son nom. Mais il ne voulait pas mourir ! Il n'avait jamais voulu mourir. Quel idiot. Décidément, c'était ce qu'il avait toujours été. Un idiot. Et il le resterait.

[hj : fais gaffe ça devient puéril "je suis un idiot"^^]

L'elfe de feu s'affaira à sa table, nettoyant, aiguisant, testant son sabre. Après les regards noirs qu'elle avait jetées, les autres elfs s'entraînaient, mais bien sûr ils ne faisaient pas que ça, tous étaient impatients de revoir un duel. Alors que pour ceux-ci c'était un spectacle, et pour Chinimala une révélation de son niveau, ils ne se doutaient absolument pas que Freveoz avait pu avoir des pensées bien plus horribles que des blocages et des frayeurs.

Elle s'occupa ensuite de ses blessures, y passant des branches enflammées, de la magie, et autres sortes de guérisons. Elle avait tout le loisir de se concentrer pour la suite. Lorsqu'elle eut fini tous ses soins, qui avec ceux de son sabre durèrent un bon quart d'heure, elle se retourna pour regarder l'adversaire. Il était assis sur un banc, comme penché et soignait ses blessures, à travers cette cape qui cachait son identité.

Chinimala se rendit compte, dans une pensée évadée, comme un nom était important. Elle ne faisait que de l'appeler "l'être", "l'ombre", toujours noir...une personne si bizarre pouvait-elle avoir un nom? Une appellation ? Peut-être resterait-il à Alhambra longtemps dans cette situation, et qu'il finirait par avoir un surnom...

Il était toujours immobile, peut-être qu'il réfléchissait. De toute façon, le plus de temps de repos sera le mieux pour la Dame de la Plaine. Elle récupérait vite les premières fatigues, mais la concentration à long terme lui prenait beaucoup de temps, ayant l'habitude de méditer des heures sans interruption sur ses terres. Ce sera donc à lui de donner le signal, et il le devinera bien par le silence de l'elfe.

Sujet: Re: Entraînement intensif [PV Freveoz] Sam 6 Sep 2008 - 10:23

[je suis là :p]

[ben, peut être qu'il est pueril :p] [et pis tu sais, pour son secret, je l'avais prévu dès le début, alors j'espère que ça ne sera pas décevant...^^]

Elle voulait en effet sa revanche. Et elle attendait qu'il lui signale. Il jeta un oeil sur ses deux couteaux restés au sol. Le faucon était pitoyablement allongé, le bec dans la poussière, les ailes ensanglantées. Était-ce son sang ? Ou celui de l'elfe ? Le couteau au manche de bois noir, lui, semblait propre. Et sa lame plus foncée que celle du faucon. Freveoz frissonna. Le couteau noir, entouré de poussière et de transpiration, semblait narguer tout les gens autour, par la propreté de son manche et de sa lame.

L'encapuchonné se leva lentement, avec la précaution qui le caractérisait parfois. Il fait le tour du couteau au manche noir, en ne l'approchant surtout pas. Il s'interrogeait. L'argent ne devait pas être pur totalement. Il s'était fait avoir. Un petit marchand d'arme avait soudain gagné de grandes chances de mourir. L'être sombre se pencha et ramassa le faucon, puis l'essuya lentement sur sa cape, enlevant la poussière, la transpiration et le sang de ses yeux et des ses ailes. La vieille lame en argent pur, elle, était maintenant plus ou moins propre. Mais pourtant pas autant que celle au manche de bois noir. Freveoz tira un autre poignard de sa botte. Un manche simple, en bois de chêne, mais une même lame, argenté, qui jetait des éclairs de lumière fugaces, reflets des rayons du Soleil, sur les choses alentours.

Et il attendit. Oui, elle aussi voulait son signal, mais il se refusait à le donner, il ne voulait pas un autre combat. Le tuerait elle ? Enfin, c'était une elfe du "Bien", non ? Une victoire lui ferait plaisir, mais s'il se refusait la défaite... La situation était absurde. Il s'avança dans l'ombre du bâtiment, attendant la suite des évènements.

Sujet: Re: Entraînement intensif [PV Freveoz] Sam 29 Nov 2008 - 22:09

Chinimala regarda Freveoz s'avancer lentement, comme toujours, dans une direction imprécise. Il ne la regardait pas, et elle en profita pour l'observer plus longtemps qu'elle ne pouvait d'habitude.

Sa cape pourrait parfaitement recouvrir un corps humain, d'après la silhouette, et les manches s'arrêtaient juste à la limite des gants, aussi noirs que tout le reste, en moulant légèrement la peau, supposant qu'il y en ait une. De même le bas de la cape ne frôlait jamais le sol mais recouvrait suffisamment le haut de ses bottes afin de permettre un masque total de ce qui pourrait se trouver dessous. Tous ces vêtements semblaient fragiles, mais pour qu'aucune trace de sang n'apparaisse lorsqu'elle lui avait tailladé la main, ils devraient être épais...tout ceci n'avait aucun sens et ne pourrait se dévoiler que si elle dévoilait son identité physique.

Son identité physique était aussi inconnue que celle morale, il cachait les deux, elles étaient donc sûrement liées. Quoique après tout, beaucoup d'êtres du mal cachaient leur identité alors qu'elle n'avait rien de particulier. De toute façon, maintenant, pour remplacer l'expression, ils sont tous aussi bizarres que méchants. [XD petit délire de votre Chini adorée]

Cela faisait maintenant assez de temps que le repos avait duré. Il lui fallait passer à un suivant combat, sans doute final. Elle s'avança déterminée vers le centre de la cour, plutôt que trop près des mannequins comme lors du duel précédent. Tous les visages s'entraînant pour masquer la curiosité générale se tournèrent précipitamment. L'elfe de feu, dont la concentration s'intensifiait avec la détermination, attendit son adversaire.

Non. Il ne le ferait pas. Il n'irait pas. Et tous ces gens... Que voulaient ils vraiment ? Ils contemplaient, avide, la jeune elfe et son sabre. La poussière, la sueur. Le sang. Voir le sang ! Ils voulaient du sang. Ils voulaient le voir, sa couleur rouge éclatant sur les vêtements, tandis que les deux combattants, emportés par l'ivresse, tournoyaient indéfiniment, et le sang, qui volerait dans les airs, au bout des lames, le bec du faucon teinté de rouge, la cape bleue nuit en lambeau, et à l'instant fatidique, alors que l'un des soldats se précipiterait pour arrêter la lame, trop tard, un poignard d'argent ou un sabre de fer percerait le cœur ou trancherait la gorge de son adversaire. L'autre tomberait à genoux, tandis que le public hurlerait, horrifié par ce sang demandé avec envie, et dans la poussière tourbillonnante, on appellera à l'aide, trop tard, on voudra reculer, trop tard.

Elle s'avançait vers la cour ensoleillée, vers la lumière de la matinée. Lui, il reculait dans les ombres, s'éloignait des visages elfiques, se retirait vers le bâtiment. Il aurait voulu se précipiter, courir. Il était toujours aussi lent et précautionneux. Une idée lui vint, inattendue en ce moment. Il la repoussa, mais elle revenait insistante. "Était il mort ?" Non ! Il se savait en vie. Mais s'il était mort, comment l'aurait il su ? Pourquoi cette idée lui venait elle maintenant ? Peut-être, car il risquait en ce moment même de mourir. D'une façon où d'une autre. Peut être valait il mieux la première que la seconde d'ailleurs. Mais il ne voulait pas mourir ! Il avait déjà refusé de mourir quand il l'aurait fallu. Après tout ce temps, n'avait il pas retenu la leçon ? Non. Toujours aussi lâche. Il savait, mais jamais il ne voudrai. Il se refusait à mourir, quitte à perdre tout ce qu'il avait. Le tuerait-elle ? Son pas lent et régulier qui s'éloignait s'arrêta soudain, tandis qu'il faisait volte face en un instant, d'une rapidité inégalée. Sa voix était presque normale. Presque.

"Me tuerais-tu ?"

Il l'avait vue, elle le savait. Mais son adversaire continuait son pas lent, impassible. Il s'éloignait calmement du lieu de combat. Chinimala ne bougea pas, n'exprima rien, mais désira soudainement qu'il fasse demi-tour. Cet adversaire, comme attendu, était mystérieux, mais le devenait de moins en moins aussi. Un certain trait de caractère se dessinait sous ses actes. Quelque chose était dissimulé sous ses actions lentes, non pas comme prétexte, mais réfléchi. Jamais il ne lèverait la tête pour soudainement penser à ce qu'il avait fait un certain jour. Ses seules actions rapides comme l'éclair se produisaient au combat, et là elle savait bien qu'il ne pensait qu'au moment présent. Comment battre l'ennemi, quelles solutions employer.

Ce duel, elle l'avait mérité, il le lui fallait. S'il continuait, elle ne l'arrêterait pas, mais le regretterait. Cette marche, qui quittait le gymnase, semblait signifier que seul un changement d'avis pourrait l'empêcher de partir à jamais. Et il le fit. Un demi-tour brusque. Mais immédiatement une parole, pas de temps de répit comme d'habitude. Pas d'avancée lente vers l'elfe de feu. Une parole qui traduisait un long cheminement de réflexion. Oui, elle en était sûre, il réfléchissait, sans arrêt. C'était bien une entité vivante, avec un propre opinion, pas un robot commandé par quelque personne diabolique.

Évidemment, elle mit beaucoup de temps à répondre. Non pas que sa réponse pourrait être affirmative. Mais le pourquoi de cette question, pouvait-on ne pas se le poser ! De plus, avait-elle rêvé, ou le ton était-il devenu plus elfique ? Cela ne l'occupa pas plus longtemps. Néanmoins sa réponse ne pouvait pas être plus franche, bien qu'elle mit du temps à la donner. D'une quinzaine de mètres, elle répondit :

"Non."

L'atmosphère était devenue pesante. Ce n'était pas celle d'avant un duel. La concentration du combat y était -du moins pour la Dame des plaines-, mais c'était comme si elle n'y était pas. Elle était sûre qu'elle l'affronterait encore, même si le jour n'était pas encore arrivé. Non, elle ne le tuerait pas. Non, il n'y aurait pas de mort inutile, lui-même l'a écrit. Si c'était la seule chose qui pouvait lui faire obstacle devant ce duel, alors il pouvait tenir ses poignards en position.

[hj : plus qu'environ 5 messages pour atteindre la troisième page...]

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