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 Le secret des Etoiles

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Nazgal
Dragonne
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Nazgal


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MessageSujet: Le secret des Etoiles   Le secret des Etoiles Icon_minitimeVen 6 Fév 2009 - 17:05

Extrait du livre Le Secret des Etoiles d’Almeril, Premier Seigneur-Gardien D’Alhambra.

Le monde périssait. Et avec lui tous les espoirs de vie libre pour les si nombreuses espèces qui l’habitent. Je ne pouvais permettre cela. Mais l’ennemi que je devais combattre était si puissant. Si nombreux également.

Comme la gangrène qui ronge un membre, les déferlantes de hordes démoniaques saccageaient toute vie sur leur passage, ne laissant que chaos et désastre.
Mon père, que les Dieux l’accueille, avait déjà sacrifié sa noble vie pour tenter de ralentir, à défaut de pouvoir arrêter, l’envahisseur monstrueux qui massacrait notre monde. Mais nos armées ne parvenaient pas à faire faiblir ces cohortes de démons fanatiques de sang et de mort.

Bien des stratèges fatiguèrent leurs talents en essayant de comprendre la stratégie de l’ennemie :

[Fait suite une analyse militaire et stratégique des combats qui ne nous intéresse que peu dans le sujet abordé ici. Nous nous sommes donc permis de l’écourter quelques peu]

Un miracle. Rien d’autre qu’un miracle ne pouvait nous sauver. Rien ne semblait pouvoir venir à bout de ses démoniques armées. Pourtant il fallait que cela cesse. Le serment que j’avais prononcé sur la demeure de marbre de mon souverain de Père me brulait l’âme et le cœur, autant que son absence, en ces temps de désespoir.

Je choisis donc un matin frais de partir dans les hautes Montagnes Noires vider mon esprit et réfléchir sereinement à la situation, aussi désastreuse était t’elle.

Alors que mes pieds foulaient enfin les pierres sombres des illustres monts, j’entendis un bruit sourd, comme lointain, mais entêtant et inhabituel. Un son venu du fond des âge, que le corps reconnait sans le connaitre, répondant par des frissons incontrôlable, et un soudain besoins urgent de se tapir, invisible. C’est ce que je fis. Caché dernière un aplomb rocheux bienvenu, j’assistais au plus vieux et au plus incroyable des spectacles.
Le bruit enfla et ronfla, devenant bientôt un bourdonnement résonnant dans les épines et autres crêtes des montagnes. De dernière l’une d’elle apparut, gigantesque et magnifique, un dragon aux écailles pourpres brillant dans le soleil levant. Son envergure semblait pouvoir couvrir l’astre diurne, et sa tête semblait couronnée tant ses cornes noires étaient magistrales et altières.

Il se posât avec une parfaite maitrise sur un piton rocheux, à quelques mètres de moi, et, comme messager de la seule issue possible, rugit sa puissance au monde à ses pieds. Un son tel que ma mémoire ne l’oubliera plus jamais. Un son qui glace le sang et emplie d’admiration, qui fait jouer terreur et adoration dans le cœur. Je venais d’assister au salut d’un Dragon au Jour.

La solution s’imposa comme une révélation divine, porté à moi par ce messager saurien. Je restais pendant de long moment derrière le rocher, mon esprit bouillant, tant la possibilité de sauver mon royaume était proche. Je fus arraché à mes réflexions par la baisse du jour et de douloureuses crampes à l’estomac.
Rentrant rapidement, je m’attachait à convoquer aussitôt les personnes me permettant de mettre en œuvre mes plans, si vite et étonnement né.
L’entretien privé que j’eu avec Malderus fut, il faut bien le reconnaitre, assez pénible.
Le contre-rendu de cet entretien est disponible dans Mémoire d’un conseiller, le journal personnel de Malderus, ajouté à sa mort à la bibliothèque royal, conformément a ses dernières volontés.

Malderus, malgré sa sagesse, était fort prudent, et craignait les nombreux risques que comportaient mes dispositions. Je ne peux, aujourd’hui plus encore qu’hier, nié les zones d’ombres et les risques d’échecs qui les parsemaient. Après de nombreux pourparlers, il accepta finalement de me laisser plaider mes pensées devant le Conseil. Il est vrai que notre situation ne nous laissait le loisir de prendre le temps de murir la réflexion.
Il me prévint cependant de la difficulté que je rencontrerai, mais je me rendis compte ensuite que j’avais encore sous estimé la frilosité des penseurs de mon gouvernement.
Peste soit de ses technocrates peureux qui se laisseront égorger de peur de toucher une lame !

[nous nous sommes permis de retirer ici une diatribe assez acide et longue sur le comportement des politiques, pour revenir au sujet principal, lorsque le Seigneur Almeril explique la mise en place de son projet avec l’aide des mages.]

Le combat fut rude, mais je réussis donc finalement à faire rallier la majorité à ma cause, et le démarrage fut décider. Je convoquai donc les plus grands mages des royaumes, ainsi que les plus éminents spécialistes des dragons. Mon équipe se composa alors de la façon suivante :
Phénereli : Mage de guerre originaire de Lómulindë, elle était très douée pour contrôler le feu.
Ederone : Mage de guerre de Githranduil, spécialisé dans le contrôle de l’élément liquide, sous sa forme classique ou sous une forme solide
Artanis : Mage de guerre de Eámanë particulièrement efficace dans le contrôle des forces terrestre et pouvant être terrible avec le feu. F
Narmacil : Mage de guerre de Lómulindë, il manipule parfaitement le vent.
Anardil : Ingénieur spécialiste dans l’étude des dragons. Il travaille sur l’adaptation de la physiologie des dragons à des créations techniques.
Herumor : Biologiste passionné des sauriens, ayant écrit de nombreux écrit de référence sur les dragons.
Fíriel : Fermier ayant la particularité d’avoir en compagnon un dragon vert, nommé Dekro.

Chacun des mages avait avec lui un assistant hautement qualifié. Herumor et Firiel parlait couramment le draconique, Firiel ayant appris même à communiquer par la langue pensé des dragons.

Il faut bien reconnaitre que j’avais appelé ses hommes et ses femmes sans leurs dires précisément le but de leur présence. Je ne souhaitais pas les affoler avant même qu’ils soient présent auprès de moi. Il fallait, je le regrette mille fois aujourd’hui, qu’ils viennent à moi en toute confiance, ne souhaitant que sauver leur monde menacé.
Que le destin est cruel.

Nous avions donc alors une motivation sans bornes, et chacun était près à tout donner pour devenir le héros de l’histoire. Je ne peux aujourd’hui penser à eux sans une terrible douleur dans l’âme, tant il est vrai qu’ils en devinrent, mais si terrible fut cette postérité gagner. Si l’histoire veut se souvenir de mon nom, les leurs sont mille fois plus précieux.

Je les réunissais donc dans une salle en sous sol du palais, les faisant parvenir a ce lieu yeux bandés, même ceux de Dekro, ce qui ne fut pas une mince affaire, je vous pris de me croire.
J’appris par la suite que cette pièce fut baptisée par les gardes L’Héroïsme Sacrifié.

« Suite au prochain épisode » !! Ah non mince je me suis trompé de fin ! heu « nous reprendrons la lecture de cet ouvrage majeur après un peu de repos ! Merci »
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